Compte rendu de l’atelier de partage des résultats de recherche du projet GREPPAO/ISRA-CRODT
Introduction
L’atelier de partage des résultats de recherche sur les enjeux socioéconomiques des petits pélagiques au Sénégal s’est tenu le mercredi 17 août dans l’amphithéâtre du Pôle de Recherche de Hann.
L’atelier a enregistré la participation d’une soixantaine de personnes issues des administrations publiques en charge de la pêche, des organisations socio-professionnelles (pêche, mareyage, transformation artisanale, transformation industrielle), des chercheurs, des universitaires, des représentants de la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP), des partenaires au développement, de certaines ONG environnementalistes et des institutions partenaires (UoP, IMROP, CNSHB, CRO d’Abidjan) . L’agenda de l’atelier et la liste des participants sont indiqués respectivement aux annexes 1 et 2.
Session1: Cérémonie d’ouverture de l’atelier
L’atelier a débuté avec le mot de bienvenue de Dr. Ndiaga Thiam, directeur du CRODT. Il a vivement remercié tous les participants pour l’intérêt porté à ce dit-atelier. Dr. Thiam a longuement insisté sur les thématiques de recherche développées par le projet GREPPAO- CRODT dont les enjeux liées à la consommation du poisson, la chaine de valeurs de petits pélagiques côtiers et les migrations des pêcheurs artisans sénégalais de pélagiques côtiers. Le Directeur du CRODT a fini son mot par rappeler l’état dégradé des ressources
en pélagiques côtiers dont les manifestations majeures sont la baisse des indices d’abondance et de leur biomasse liée à des facteurs un effort de pêche soutenu, une pêche non sélective et une pêche INN, entre autres.
Dr El Hadj Bara Dème, assistant du coordinateur régional de GREPPAO, a fait le point sur l’état d’avancement du projet. Il a rappelé l'objectif du projet GREPPAO qui est d’améliorer la contribution des pêcheries de petits pélagiques à la sécurité alimentaire des populations ouest-africaines, d’augmenter la valeur ajoutée créée tout au long de la filière halieutique spécifique aux pélagiques côtiers et contribuer à la gestion des pêcheries migrantes relatives à ces ressources. Dr Dème a rappelé que le projet GREPPAO est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat associant l’Université de Portsmouth (coordonnatrice), les institutions de recherche halieutiques du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, le Département des pêches de la Gambie et les universités du Ghana et du Bénin. Les 2 commissions des pêches régionales (SCRP et CPCO) et la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont aussi associés au projet. Dr. Dème a rappelé que le projet GREPPAO a été conçue pour répondre à des impératifs de gestion mais aussi à des considérations de renforcement de capacité de la recherche ouest-africaine notamment dans les volets économiques et sociaux appliqués au domaine halieutique ainsi qu’à un besoin de consolidation de la coopération interinstitutionnelle. D’où les trois activités affichées par le projet et relatives (1) à la conduite de travaux de recherche de nature participative, (2) à l’articulation entre la recherche et les politiques publiques et (3) au renforcement des capacités des chercheurs et amélioration des connaissances. En termes de publications, le projet GREPPAO a publié 25 articles dont 4 sur les enjeux de la consommation de poisson en Afrique de l’Ouest, 8 sur la mise en marché et la valeur ajoutée des petits pélagiques et 13 sur la pêche migrante en Afrique de l’Ouest. Le programme des ateliers nationaux de restitution des résultats du projet GREPPAO a été donné. Un numéro spécial sur la revue Belgeo sur la pêche des petits pélagiques face au défi de la sécurité alimentaire et de la tourmente des changements climatiques est programmé comme l’organisation d’un symposium international par le projet GREPPAO annoncé pour mars 2023.
Dr. El Hadj Traoré, représentant du Directeur Général de l’ISRA a prononcé le discours d’ouverture de l’atelier. Il a souhaité la bienvenue et remercié les participants de l’intérêt porté sur l’atelier. Dr. Traoré estime que les petits pélagiques côtiers méritent une attention particulière en tant que ressources stratégiques contribuant aux équilibres macroéconomiques du pays et leur potentiel de croissance et d’emplois. Après avoir rappelé la portée de l’atelier dans la réflexion sur la problématique d’une gestion de l’insécurité alimentaire galopante, Dr. Traoré reste convaincu que les connaissances générées par le projet contribueront à coup sûr à l’amélioration des normes nutritionnelles des populations sénégalaises et à la prise de décisions optimales pour gérer durablement les ressources en pélagiques côtiers et valoriser au mieux les captures effectuées. Dr. Traoré a remercié les partenaires financiers et les institutions partenaires qui ont mis en œuvre le projet et félicité l’équipe de recherche du CRODT et la Direction qui n’a ménagé aucun effort pour accompagner et soutenir les chercheurs. Dr. Traoré a engagé l’Unité d’Information et de Valorisation des Résultats de la Recherche (UNIVAL/ISRA) à utiliser les créneaux les plus appropriés pour que ces résultats de recherche soient appropriés par les utilisateurs finaux avant de déclarer ouvert « l’atelier national de partage des résultats de recherches sur les enjeux socioéconomiques des petits pélagiques au Sénégal ».
La cérémonie d’ouverture a été clôturée par la pris d’une photo de famille et de communication avec les médias.
Présentation des résultats du projet GREPPAO/ISRA-CRODT, Sénégal
Trois communications portant respectivement sur les Enjeux présents et futurs sur la consommation de poisson au Sénégal, les pêcheries migrantes sénégalaises de pélagiques côtiers : caractérisation et enjeux économiques, sociaux et technologiques et l’économie des petits pélagiques côtiers au Sénégal ont été faites.
Enjeux présents et futurs de la consommation de poisson au Sénégal
La présentation a été faite par Dr. Idrissa Diédhiou. Il a rappelé l’enjeu de taille de la consommation de poissons au Sénégal caractérisé par un contexte de croissance rapide de la population et de stagnation des captures liée à une surexploitation des ressources halieutiques. Le travail a consisté à évaluer les offres en produits halieutiques (présentes et futures) sur la satisfaction de la demande nationale (consommation). Après une présentation de l’approche méthodologique, Dr. Diédhiou a présenté la distribution géographique des exportations sénégalaises de pélagiques côtiers dont le contiennent africain reçoit près 67% des 170 000 tonnes distribuées. Les exportations sénégalaises de pélagiques côtiers sont constituées à 93% de poissons congelés. La disponibilité per capita a chuté presque de moitié passant de 30 kg en 2008 à 16 kg en 2018. La domestication de la production nationale de pélagiques côtiers par un usage exclusif de la production de petits pélagiques côtiers au seul usage humain local donnerait une consommation per capita de l’ordre de 32kg.
Les pêcheries migrantes sénégalaises de petits pélagiques : caractérisation et enjeux économiques, sociaux et technologiques
Moustapha DEME a décliné les approches méthodologiques utilisées dans le cadre de l’étude. Après une présentation globale de la pêche au Sénégal par le biais d’une caractérisation des flottilles et d’une déclinaison des captures par flotte et par espèce, M. Dème a décrit les principales filières de pélagiques côtiers migrants. Pour cela, trois filières ont été considérées dont (1) la pêcherie de petits pélagiques côtiers en Mauritanie pour l’approvisionnement des marchés sénégalais et mauritanien, (2) la pêcherie de petits pélagiques côtiers sur le littoral gambien orientée vers le marché local et (3) la pêcherie de petits pélagiques côtiers en Mauritanie pour l’approvisionnement quais -exclusive des usines mauritaniennes de farine de poisson. Pour chacune de ses filières, les aspects relatifs à la saisonnalité et période de pêche, les volumes et les valeurs des captures de la filière, les unités de pêche opérationnelles, les formes de mise en valeur et les principales ddestinations des captures ont présentés. La pêche migrante et ses impacts économiques, technologiques, sociaux, écologiques, culturels et conflictuels ont été détaillés de même que les modalités d’accès des pêcheurs migrants dans les pays d’accueil. Des recommandations ont été formulées.
L’économie des petits pélagiques au Sénégal
Le contexte de l’étude a été décliné en rapport avec les pertes post-capture et les usages peu gratifiants (farine et huile de poisson) dont font l’objet les petits pélagiques côtiers. Les approches méthodologiques et les différentes sources de données ont été rappelées. La présentation des ressources halieutiques, une caractérisation des unités de pêche et leur répartition spatiale, un rappel des conditions d’accès aux ressources et r une déclinaison des volumes débarquées et leurs formes de valorisation ont été présentées
Il s’en est suivi l’analyse économique de la chaine de valeurs. Dans une approche micro-économique, les comptes d’exploitation des différents agents présents dans la chaine de valeurs ont été reconstitués. Ont été considérés la pêche, le mareyage, la transformation artisanale et la transformation industrielle. Les démarchés méso-économique et macro-économique adoptées ont permis d’agréger les valeurs ajoutées sectorielles et de calculer la valeur ajoutée générée par les pêcheries de pélagiques côtiers. La valeur ajoutée moyenne annuelle dégagée par les pêcheries sédentaires de pélagiques côtiers sur la période 2014-2018 a été estimée à 26.82 milliards de FCFA dont 12.49 milliards de FCFA sont tirés du segment de la production, 6.23 milliards de FCFA du mareyage, 7.11 milliards de FCFA de la transformation artisanale et 0.99 milliards de FCFA de la transformation industrielle. La contribution des pélagiques côtiers à la sécurité laminaires des populations sénégalaises (consommation per capita de 17.2 kg), aux finances publiques (limitées aux seuls permis de pêche et relativement marginales) et la génération d’emplois (12 000 pêcheurs, 34 000 emplois dans le mareyage et 38 000 dans la transformation artisanale des produits halieutiques a été donnée.
Un certain nombre de points d’amélioration de portée économique et sanitaire ont été lancées. Ces propositions portant essentiellement sur la mise aux normes des sites de transformation du poisson, la gestion de la salubrité des produits, les formes de valorisation des produits et le recours aux technologies les plus appropriées, la diversification des débouchés commerciaux, et l’avenir de la farine de poisson.
Discussion
Les discussions ont porté sur différents aspects liés aux enjeux de la consommation de poisson au Sénégal, aux retombées socio-économiques des pêcheries sédentaires de petits pélagiques côtiers et à la migration des pêcheurs sénégalais dans la sous-région ouest-africaine.
- La présence des transformateurs de poisson guinéens, nigérians et ghanéens sur le site de Kafountine sur les segments de la transformation et de l’exportation des petits pélagiques a été dénoncée. Ces derniers d’une assiette financière relativement plus importante que les populations autochtones particulièrement les femmes transformatrices s’accaparent d’une grande partie des débarquements de pélagiques côtiers du centre de pêche.
- Les intervenants ont tous insisté sur le besoin de doter la recherche halieutique sénégalaise les moyens logistiques, financiers et humains pour accomplir correctement son mandat de veille scientifique et de fournir de connaissances scientifiques pour soutenir la prise de décisions.
- Les résultats fournis relèvent de la période 2014-2018, un effort d’actualisation des connaissances du projet a été demandé par les intervenants particulièrement sur la sécurité alimentaire où le chiffre de 75% des besoins alimentaires des populations sénégalaises est affecté de façon continue à la pêche. La situation des licences de pêche en Mauritanie ayant beaucoup évolué comme celle des affrètements. Les perspectives de production aquacole de 3500 tonnes en 2030 ont été questionnées vu le potentiel d’élevage dont dispose le Sénégal (arrive de nouveaux partenaires étrangers notamment).
- Les intervenants ont suggéré de procéder à un recensement des pêcheurs opérant dans les ZEE de la sous-région pour une meilleure prise en compte dans la gestion locale des pêcheries.
- L’évolution dans habitudes alimentaires des sénégalais est revenu dans les discussions avec la baisse de la consommation per capita enregistrée ces dernières années. Ainsi, certaines espèces qui jadis étaient systématiquement rejetées ou transformées artisanalement sont aujourd’hui fortement consommées par les ménages. La lotte et le requin sont cités. L’importation du poisson d’élevage de la Chine est devenue une réalité au Sénégal.
Les participants à l’atelier ont soulevé l’exploitation future du pétrole et du gaz et se sont interrogés sur l’impact de cette extraction sur les pêcheries sénégalaises.
- Le problème de l’insalubrité des sites de transformation a été soulevé et leurs mises aux normes a été fortement recommandé par les intervenants. Comme l’industrie de la farine de poisson a suscité un débat houleux. La conclusion est que cette industrie menace sur la sécurité alimentaire des populations de la sous-région ouest-africaine, est peu inclusive, constitue une menace sur les autres activités économiques comme le tourisme, sur l’environnement et sur la santé publique.
- Les connaissances empiriques et endogènes des pêcheurs doivent être considérées et prises en compte dans les différents scénarii de gestion des pêcheries artisanales de petits pélagiques côtiers.
- Les aspects liés à la sélectivité des engins de pêche, la pêche migrante locale et la gestion des pêcheries qui sont des aspects majeurs dans la durabilité des pêcheries ne sont pas revenus dans les différentes présentations.
- Une recommandation générale a été le partage des résultats de la recherche halieutique en général et des résultats générés par le projet GREPPAO en particulier.
- Les intérêts contradictoires de la Mauritanie et du Sénégal sur les usages des ressources en pélagiques côtiers sont mis en relief. La Mauritanie s’oriente particulièrement sur la signature de licences de pêche aussi artisanale qu’industrielle et oriente les captures principalement vers l’industrie de farine de poisson et les exportations. Le Sénégal a opté de réserver enclavement la pêche des petits pélagiques côtiers aux acteurs sénégalais avec une forte prépondérance du mareyage local des produits.
- Le problème de la prise en charge de la COVID-19 et ses impacts sur les différents segments de la chaine de valeur a été abordé et leur prise en charge par le projet questionnée.
- La question du partage des rapports et des articles scientifiques du projet est souvent revenue dans les interventions.
- La coordination du projet s’est félicitée des nombreuses contributions et a apporté des réponses à certaines interpellations.
- Les présentateurs ont rappelé les domaines d’intervention du projet. La sélectivité des engins de pêche et la pêche migrante locale souvent revenues dans les discussions ne sont pas des thèmes considérés dans l’action GREPPAO par exemple. Le projet ayant débuté en 2019, la période 2014-2018 a été considérée pour les différentes analyses. Les protocoles et les différents modèles étant disponibles, l’effort d’actualisation des connaissances est aisé et peu coûteux et de façon continue.
- Relativement à la prise en charge de la COVID-19, la coordination reconnait sa pertinence dans l’analyse de la consommation à l’horizon 2030. Cette hypothèse sanitaire n’a été considérée dans les analyses qui remontent à 2019 alors la COVID-19 s’est manifestée en 2020. L’actualisation de l’étude tiendra en compte cette pandémie majeure.
- Pour le partage des résultats de GREPPAO, la coordination du projet s’est engagée à mettre à la disposition des participants via le mail les différentes présentations de l’atelier. Les articles scientifiques du projet sont en ligne et accessibles sur le site du projet.
- En termes de perspective, la coordination du projet a annoncé la tenue d’un symposium international à Dakar pour mars 2023 pour un largage partage des résultats du projet avec la communauté scientifique, les administrations en charge de la pêche, les professionnels de la pêche et les partenaires au développement.
Synthèse des travaux et clôture des ateliers
Les différentes communications et interventions des participants ont fait ressortir un certain de questions-clés relatives : au poids économique et social des ressources en petits pélagiques côtiers ; à une consommation de petits pélagiques côtiers menacée par plusieurs facteurs dont les importants volumes de poissons exportés en l’état et une industrie de farine de poisson concurrente à une faible valorisation des débarquements de petits pélagiques côtiers à des phénomènes migratoires pas suffisamment pris en compte dans la gestion des pêcheries. Les petits pélagiques côtiers constituent une composante essentielle de la politique des États en matière de sécurité alimentaire en fournissant aux populations des protéines animales en quantité et à des coûts réduits. Les résultats de recherche mettent en relief une légère hausse de la production nationale ces dernières années avec une tendance à la baisse de l’offre nette et un quadruplement des quantités exportées. Pour faire coïncider la disponibilité sur le marché national et les besoins de poissons des populations sénégalaises dans la décennie à venir, la réduction drastique des exportations de produits halieutiques semble être une issue à considérer ou au mieux substituer le congelé aux produits transformés artisanalement porteurs de valeur ajoutée et d’emplois et engageant moins de tonnage de poisson. Les usages non alimentaires (farine et huile de poisson) de ces espèces sont aussi importants et impactent négativement l’état de sécurité alimentaire des populations sénégalaises. Il est consensuel que l’industrie de farine de poisson doit se limiter au traitement des invendus du mareyage, des déchets des usines et des espèces ne faisant l’objet de consommation humaine. Il a été documenté que cette industrie émergente est peu intégrée à l’économie nationale et que la richesse engendrée est loin d’être inclusive. Il a été suggéré d’interdire l’implication de nouvelles usines de farine de poisson et d’orienter celles déjà opérationnelles à diversifier leurs activités par la fabrication de produits élaborés (poisson fumé par exemple).
Dans le contexte actuel de surexploitation des ressources halieutiques, il ne s’agit plus de produire d’avantage mais de valoriser au mieux les quantités de poisson débarquées. Malheureusement, la transformation industrielle des petits pélagiques côtiers, exception faite de la farine de poisson, est marginale. Seule une usine fait des produits élaborés. Des mesures l’hygiène et de salubrité des aires de transformation du poisson garantirait des produits de haute gamme. Cela passerait par une forte adoption des fours de fumage, la construction d'aires communautaires aménagées et équipées, la sécurisation des infrastructures et des produits, Ainsi, toute forme d’exploitation et de valorisation des petits pélagiques doit être conforme aux objectifs de préservation de la ressource, de la durabilité des pêcheries et d’une meilleure intégration des activités du secteur à l’économie nationale en référence au cadre stratégique de lutte contre la pauvreté.
Des mécanismes de commercialisation fonctionnels et adaptés mis en place débouchant sur une diversification des débouchés commerciaux des acteurs et l’élargissement de l’aire de distribution des produits halieutiques.
Tous ces efforts combinés devraient booster la valeur ajoutée dégagée contribuant à une réduction de la pauvreté des acteurs de la chaine de valeurs des petits pélagiques côtiers par des revenus additionnels conséquents.
Les migrations de pêcheurs sénégalais sont un phénomène majeur du secteur des pêches en Afrique de l’Ouest. Phénomène majeur de par les volumes et les valeurs de production, les retombées économiques et sociales en termes d’emplois et de revenus générés, de fournitures de protéines animales et de développement local. Pour cela, les aspects migratoires doivent être prises en compte dans le processus décisionnel national de gestion des pêches des pays concernés et intégrée dans la recherche halieutique menée dans les pays d’origine et d’accueil des pêches migrants.
Clôture de l'atelier
L’atelier a été clôturé par Dr. Ndiaga Thiam, Directeur du CRODT. Il a vivement remercié les participants pour leur présence et leurs contributions constructives qui permettront de mettre à jour certains résultats du projet.
Le Directeur du CRODT s’est engagé à partager tous les documents et articles scientifiques du projet avec les participants et les utilisateurs finaux par les voies et moyens les plus appropriés.
Il Après avoir souhaité aux participants un bon retour dans leurs bureaux et foyers respectifs, Dr. Ndiaga Thiam a déclaré clos l’atelier national de partage des résultats de recherche sur les enjeux socioéconomiques des petits pélagiques au Sénégal du projet GREPPAO.


